Un des plus grands plaisirs intellectuels, n’est-il pas, « partant » des faits, de remonter jusqu’à leurs causes, jusqu’au « général » ?
Je cite les propres paroles de Mill ; elles sont si nettes, qu’il faut vous donner le plaisir de les méditer.
Elles sont si nettes qu’il faut se donner le plaisir de les méditer : « Il faut d’abord distinguer la rosée de la pluie aussi bien que des brouillards, et la définir en disant qu’elle est l’apparition spontanée d’une moiteur sur des corps exposés en plein air, quand il ne tombe point de pluie ni d’humidité visible. » La rosée ainsi définie, quelle en est la cause et comment l’a-t-on trouvée ?