Dédaignant les grâces feintes et la futile ironie, il ne se souciait pas de plaire à ceux qui lui déplaisaient. […] Par exemple, quand vous lisez La Fontaine, lecteur bénévole, vous vous plaisez à voir vivre devant vous cette nature et cette humanité peintes avec tant de franchise et de grâce, vous regardez les hommes, les animaux, les paysages, vous sentez les allusions quand il y en a, et vous ne les cherchez pas, quand il n’y en a point.
Là, je ne me plaisais qu’avec une pauvre servante, à qui je lisais des contes. […] J’entretenais par mes questions cette rêverie qui lui plaisait et l’empêchait de songer à son mal.
La littérature et la science La littérature et la science poursuivent deux buts différents : l’une cherche à plaire, l’autre à instruire ; l’une vise à la beauté, l’autre à la vérité. […] Si elle prétend faire passer au premier rang le désir de plaire ou d’amuser qui est sa principale raison d’être, [si elle devient de la sorte une servante-maîtresse, une alliée qui commande, adieu le profit de son intervention !