Lucas-Montigny, et, au sortir d’une lecture si pleine d’impressions contraires, dont quelques-unes sont rebutantes et pénibles, je me plais à m’appuyer de ce jugement et à le répéter. […] Retournons donc à l’orthographe (pour plaire à ton honorée mère) : mais je ne connais qu’un moyen d’écrire correctement, c’est de posséder sa langue par principes.
La musique, la poésie, tout cela est du train de la volupté. » Je me plais à relever les expressions énergiques ou gracieuses, qui sont de la langue du xviie siècle, et qui, en même temps, tiennent déjà à celle du xviiie par la parfaite précision et l’exacte propriété. […] Mme de Lambert, comme Mlle de Scudéry, pense que rien n’est si mal entendu que l’éducation qu’on donne aux jeunes personnes : « On les destine à plaire ; on ne leur donne des leçons que pour les agréments. » Elle, au contraire, fille d’une mère telle que nous l’avons dite, elle a senti de bonne heure le besoin qu’ont les femmes d’être raisonnables et d’être fortifiées contre leurs passions.
Parlant du père de son bon camarade Durant, laboureur d’un village voisin, et qui se plaisait à le recevoir les jours où les deux amis allaient en promenade : « Comme il nous recevait, s’écrie-t-il, ce bon vieillard en cheveux blancs ! […] et que d’heureux présages il se plaisait à voir dans mon respect pour sa vieillesse !