L’animal et la plante, placés dans les conditions requises, croissent fatalement ; leur développement suit, pour ainsi dire, une seule route, irrévocablement tracée d’avance et dont le terme est la réalisation, dans l’individu, du type de l’espèce. […] » III Si l’existence d’une prétendue force vitale au sein des nations et de l’humanité ne rend pas suffisamment compte du progrès, à plus forte raison devrons-nous être en garde contre les théories qui placent au dehors, et dans ce qu’on appelle les milieux, les conditions essentielles du développement humain. […] Puis d’autres comparaisons, faites à des points de vue différens, le conduisent à d’autres rapprochemens, et tous ces groupes d’importance inégale sont par lui placés sur la même ligne, sans qu’il lui vienne à l’esprit de les subordonner les uns aux autres selon une rigoureuse hiérarchie. […] Ce sont, semble-t-il, pour les animaux pourvus de sang (vertébrés) : les animaux vivipares, quadrupèdes (ζωοτοχούντα έν αύτοίς), à côté desquels sont placées comme γένος particuliers, les baleines ; les oiseaux ; les quadrupèdes ovipares (τετράποδα ή αποδα ώοτοχούντα) ; les poissons. — Pour les animaux exsangues (invertébrés) : les mollusques (céphalopodes) ; les crustacés (μαλαχόστραχα) ; les insectes, les testacés (δοστραχοδέρματα, gastéropodes, lamellibranches). […] A la tête se placent les Anglais et les Allemands, qui, par la découverte et le développement de la théorie de l’évolution, viennent de poser les bases d’une nouvelle période de haute culture intellectuelle.
… Placez sur un des plateaux de la balance une locomotive de chemin de fer qui emporte les populations entières d’une cité à une autre avec le grondement de la flamme et la rapidité du vent ; placez sur l’autre plateau l’Iliade d’Homère, et demandez-vous à vous-même lequel de ces deux plateaux porte le plus de génie humain dans ces deux chefs-d’œuvre ? […] Hector saisit une pierre énorme, « large à la base, conique au sommet ; deux hommes forts, tels qu’ils existent aujourd’hui, ne pourraient l’arracher du sol pour la placer sur un chariot ». […] Nous ne croirons jamais qu’un génie aussi sensé et aussi expérimenté du cœur humain qu’Homère ait placé lui-même ces jeux prolongés entre le bûcher d’Hector et les larmes d’Andromaque, de Priam et d’Hécube. […] Il rentre après ces soins rendus au héros ; il annonce à Priam que son fils, placé sur un char, lui sera rendu le lendemain. […] » Après ces lamentations si éloquentes et si naïves, le corps du héros est placé sur le bûcher par le vieux Priam.
Ce n’est, pas sur les sommets où l’esprit indiscipliné rôde que nos pères ont été chercher et placer Dieu. […] Alain Fournier s’était placé avec un art parfait au fil de certaines nécessités. […] L’auteur refuse de répondre, ou plutôt il est placé et il nous place à un point où le même texte — la vie — peut se lire indifféremment dans les deux langues. […] Le public se trouva donc placé devant les œuvres naturalistes sans présentation, sans médiateur intellectuel. […] Au-dessus d’Alexandre Hardy, au-dessous de Corneille, cet écrivain qu’on ne lit plus prend comme eux placé dans la famille des héros œkistes d’un genre.