En m’y voyant, en mettant le pied où tu l’avais mis, la tristesse m’a rempli l’âme. […] « Je voulais envoyer à mon ami les deux grenades du grenadier dont il a travaillé le pied quelques jours avant sa mort. […] Mon Dieu, ôtez-moi la plainte, soutenez-moi dans le silence et la résignation au pied de la Croix, avec Marie et les femmes qui vous aimèrent. » Le 19 octobre.
Souvenez-vous des hautes et vastes collines, du vieux manoir à tourelles démantelées, jetant son ombre aux pieds des forêts sur les prés de la pente, du ruisseau qui coulait à voix basse sous la rangée de saules, dans le vallon auprès du château, des troupeaux de moutons sous la conduite du vieux berger qui montaient après que l’humidité malsaine était évaporée sur la colline élevée ; souvenez-vous des attelages luisants de bœufs qui descendaient pour labourer la glèbe dans les terres qui dominaient les prairies fumantes du paysage. […] Un fleuve rapide et immense, le Rhône roule à leurs pieds ses eaux majestueuses, tantôt étincelantes dans de larges bassins semblables à des lacs, tantôt resserrées par les rochers et disparaissant sous les caps sombres d’où le murmure grandiose de son cours s’élève seul pour attester qu’il n’est pas englouti. […] Exprez veist on saillir un Calabrois jeune homme : N’en paindray les beaultés : non, tel ne se monstra Gaston le Béarnois, que Phœbus on surnomme, Bel Adon, quand Vénus aux champs le rencontra, Ny Pâris, apposant d’icelle aux pieds la pomme : N’avoit, comme consorts, l’œil joyeulx ne serain ; Triste, sembloit luctant contre angoisse profonde, Tant qu’eust fors attendry cœur de rosche ou d’arhain.
Le style était admirable, resplendissant, unanime ; ceux qui ne croyaient qu’à la Fable retrouvèrent leurs dieux sous les bocages du Céphise ; ceux qui ne croyaient qu’au Golgotha lisaient à genoux au pied du Calvaire. […] Decazes et un assassin : « Le pied lui a glissé dans le sang. » Ces mots cruels déshonorent même le pamphlet. […] Au lieu du démocrate inquiet, envieux et petit, on sent dans le gentilhomme breton l’aristocrate à cheval sans rivalité comme sans bourgeoisie, maniant sa pensée comme son épée, foulant aux pieds les choses mesquines et abordant les grandes avec la magnanimité du génie.