C’est un plaidoyer insinuant, adroit, — accordant quelque chose pour obtenir beaucoup, quêtant la tolérance philosophique avec des airs aimables, — on quête toujours dans un sac de velours, — indiquant des rapports étranges et bons entre la philosophie de saint Thomas d’Aquin et les philosophes modernes, et poussant à ce qu’on se prenne la main et qu’on s’embrasse. […] III Nous l’avons dit déjà, du reste, le défaut du programme de l’Académie était d’être par trop exclusivement philosophique, quand il s’agissait d’apprécier un homme qui, comme saint Thomas, était un grand théologien, bien avant d’être un grand philosophe.
Taillandier, s’agenouille encore devant elle… Critique doux, simple professeur de littérature en province, il n’a pas l’ambition du sacerdoce philosophique. […] Saint-René Taillandier a repris une millième fois la thèse maintenant abandonnée de tout ce qui a quelque ressource de discussion dans la pensée, cette distinction banale de l’avocasserie philosophique, d’un christianisme du passé, mis en contraste avec le christianisme de l’avenir.
Telles sont les preuves philosophiques qu’emploiera cette science. […] Les preuves philosophiques que nous avons placées d’abord, confirment par la raison l’autorité des preuves philologiques, qui à leur tour prêtent aux premières l’appui de leur autorité (axiome 10.)