Mais des philosophes s’opposent tous les jours aux philosophes qui soutiennent que la recherche de la verité est un ouvrage qui enseigne la verité. Si tous les philosophes rendent justice au mérite personnel de Monsieur Descartes, ils sont en récompense partagez sur la bonté de son systême de philosophie.
Les philosophes, les poètes, les critiques semblent avoir réuni leurs efforts pour le chasser ; je tremble qu’ils n’y réussissent ! […] Beaucoup d’écrivains catholiques ont trouvé de zélés admirateurs dans des critiques philosophes ; les exemples de réciprocité ne sont peut-être pas aussi fréquents. […] Cousin fait une critique des philosophes de l’antiquité et des temps modernes, car on peut dire, sans le blesser, que c’est là le fond de sa philosophie ; M.
Or, les signes indicateurs de nos entraînements et de nos instincts, que Gall a vus dans les protubérances du crâne et Lavater dans les traits de la physionomie, je crois les avoir trouvés — non pas tous, mais ceux qui ont trait à l’intelligence, — dans les formes de la main… » Posé et annoncé dans de tels termes, le livre de d’Arpentigny est certainement acceptable, et il n’est pas nécessaire de recommencer, contre des prétentions qui n’existent pas, le travail terrible que le philosophe Hamilton fit un jour, dans l’Edinburgh-Review, contre Gail. […] Comme Iffland, le célèbre acteur allemand, qui, dans le Comte d’Essex, plumait son panache, l’ex-capitaine d’Arpentigny devenu un philosophe a beau plumer le sien, il repousse, et le voilà, ce chapeau rond de la démocratie pacifique, qui se retrouve chevaleresque comme au temps où la noble aigrette l’ombrageait ! […] Qu’il se déguise tant qu’il voudra, qu’il suspende l’épée à son clou, qu’il brûle sa cape ou qu’il la retourne, qu’il se fasse physiologiste et homme à système et, par-dessus tout cela, philosophe du progrès indéfini, béat de la civilisation indulgente, peu nous importe, et il en faut sourire !