Il aime mieux dire plutôt avec une incroyable sincérité, en parlant de ces mœurs dont les hautes classes en délire donnaient le spectacle à tout un peuple, qui les regardait à travers la grille de Trianon : Certes, non ! […] Elle détruisit le peuple, dont les mœurs étaient la sauvegarde, et nous légua ses traditions ! […] Seulement, pour les rois comme pour les peuples, la Gloire ne vaut contre les Mœurs. […] C’est ainsi, par exemple, qu’il nous parle, à deux reprises, de ce projet qu’on eut dans les dernières années du règne de Louis XV de faire cesser par un mariage le scandale public que le roi donnait à ses peuples. […] En effet, Mme Du Barry était mariée, et casser son mariage eût été presque, au sens léger des peuples, consacrer l’adultère pour éviter le concubinage, c’est-à-dire éviter un mal déjà effroyablement grave, par un mal plus grand.
une disposition actuelle de l’esprit des peuples : c’est la disposition plus précise encore, ou, pour mieux dire, c’est l’aspiration des hommes de pensée qui mènent leur époque en la devançant. […] Religion d’État, qui n’a plus que l’État pour elle, qui vit plus sur le bénéfice de son ancienne hiérarchie, de son administration, de ses privilèges, de tout un ordre de choses lent à tomber tant il fut solidement construit, que sur la croyance profonde et le respect sincère des peuples. […] … Après l’intérêt sacré de la conscience, — le plus haut intérêt pour les peuples comme pour les individus, — on peut parler de l’intérêt politique à une nation qui entend la puissance et qui n’a pas dit le dernier mot de ses destinées. […] Comme Napoléon, — mort de cela et qui l’a avoué, — elle a choqué les peuples, et peut-être elle aussi, quoiqu’un État ait la vie plus dure qu’un homme, finirait-elle par en mourir. […] Par les livres, par les idées, par la science, par les besoins religieux des peuples, par la tendance générale vers une unité nécessaire, il ramène dans son flot toujours montant le catholicisme, et c’est le débordement de la vérité !
Elles se modifient, suivant l’esprit de chaque génération, suivant le génie de chaque peuple. […] Quoi de plus peuple ? […] Fils du peuple, il montre la vie du peuple. […] Voici le côté peuple. […] Béranger n’est qu’un sans-patrie, qui a rêvé la sainte alliance des peuples.