La main sur la conscience, et sans vouloir flatter personne ni nous flatter nous-même, nous ne le pensons pas. […] C’est le son de voix d’une personne aimée, inséparable de l’enchantement produit sur nous par la personne elle-même. […] Or c’est une loi de notre nature morale, que l’intérêt ne s’attache jamais aux abstractions et toujours aux personnes. […] Cette charmante personne, devenue ainsi reine légitime de la Grande-Bretagne, avait consolé pendant quelques années le prétendant, son mari, de ses malheureuses expéditions en Écosse et de sa déchéance du trône sur le continent. […] On ne savait si elle descendait au vôtre ou si elle vous élevait au sien, tant il y avait de naturel dans sa personne.
Dans l’État, c’est ce qu’il appelle les trois personnes sociales, et désormais cette théorie se retrouvera dans tous ses ouvrages. « Ces trois personnes sociales, dit-il, sont séparables l’une de l’autre, ou elles sont fixes, ou indissolubles. […] Plus il y a d’amovibilité dans les rapports des personnes entre elles, plus il y a d’instabilité, de désordre, de faiblesse dans la société. […] En effet en disant, « Je pense », il affirmait son existence avant d’affirmer sa pensée, puisqu’il commençait par poser en fait sa personne, Je ; c’était donc de son existence qu’il déduisait son existence. […] Pauvre, inconnu, désappointé tant de fois, je n’osais compter sur le succès d’une démarche que personne n’appuyait.
Personne n’oserait le soutenir. […] À l’interroger, on pourrait croire que personne ne demande des aliments plus sains. […] Elle disparut et s’évanouit, la créature que personne ne protégeait, qui n’était chère à personne et n’intéressait personne, pas même le naturaliste qui pique sur un liège la mouche commune et l’étudie au microscope ; — la créature passive qui avait supporté les lardons d’une chancellerie et s’en était allée au tombeau sans aucun événement notable. […] Une personne de cette famille signala au maître le dénuement du jeune auteur : « A-t-il du talent ? […] Je vous jure que personne ne peut soupçonner ce que je souffre.