Mais comme effectivement on ne peut les exclure, et que, dans la nature, toujours le couple est entouré de circonstances, on assemble divers cas qui, par leur diversité, permettent à l’esprit de retrancher ces circonstances, et de voir le couple à nu.
Il y avait vu le renversement de toute la morale anglaise, l’infidélité conjugale érigée en règle, et la fidélité amoureuse érigée en devoir. « Impossible, écrivait-il, de convaincre une femme ici qu’elle manque le moins du monde au devoir et aux convenances en prenant un amoroso… L’amour (le sentiment de l’amour) non-seulement excuse la chose, mais en fait une vertu positive 1303, pourvu qu’il soit désintéressé et pas un caprice, et qu’il se borne à une seule personne. » Un peu plus tard, il traduisait le Morgante Maggiore de Pulci pour montrer « ce qui était permis aux ecclésiastiques en matière de religion dans un pays catholique et dans un âge bigot », et pour imposer silence « aux arlequins d’Angleterre qui l’accusaient d’attaquer la liturgie. » Il jouissait de cette liberté et de cette aise, et comptait bien ne jamais retomber sous l’inquisition pédantesque qui dans son pays l’avait condamné et damné sans rémission.
Tout au moins, notre compatriote s’est-il permis de ces emprunts qui justifient des réclamations et déprécient même un chef-d’œuvre, quand ils sont vérifiés ? […] « À Panama, un ouvrier charpentier se paye 25 francs par jour ; ce qui représente, messieurs, le traitement d’un député, s’il est permis de comparer à un salaire journalier l’indemnité de mandataires qui, dans l’accomplissement de leurs fonctions, ne cherchent autre chose que la satisfaction du devoir rempli. » Voilà bien une pointe aux hommes d’État concussionnaires.