Émile Augier à sa seconde pièce est ajourné à une troisième ; rien n’est gagné, rien non plus n’est perdu.
Sa verve facile, sa capricieuse fécondité n’ont produit que peu de fruits durables ; dispersant ses ressources, il a perdu en valeur ce qu’il gagnait en étendue.
Celle-ci, pratiquée patiemment, a apporté une unité à sa vie, et une unité non limitée, car dans la science rien ne se perd, et, dans l’effort heureux, on a conscience de continuer, de couronner les efforts du passé, de capitaliser en même temps pour l’avenir.