Les statues, les peintures, même les ruines, l’intéressent moins que les montagnes, les torrents, les champs, les couleurs du ciel et la mer. […] Ce qui donnait à ce conflit un coté légèrement comique, c’est que le fils avait hérité du père le goût de la peinture. […] La peinture devient trop le métier dont il vit. […] La mort, qui le surprend l’âge de cinquante-six ans et qui lui épargne l’horreur des pressentiments et des angoisses, frustre la littérature et non la peinture. […] Mais, sauf les bruits, je ne vois pas très nettement que ces pages « ne répètent pas son œuvre de peintre et expriment ce que sa peinture ne dit pas ».
Il est vrai qu’elle savait l’ostéologie, la saignée, l’équitation, le jardinage, le billard, les cartes, la peinture, qu’on la comparait au roi David pour la harpe et la danse, qu’elle jouait aux proverbes mieux que n’eût fait Salomon, et qu’elle représentait ou composait de petites comédies.
Ses amis pouvaient à leur aise réaliser avec l’art secondaire de la peinture ; lui se contentait de presser doucement son cœur pour en faire jaillir de tendres souvenirs.