Il est trop ingénieux pour avoir du génie, mais si le génie consistait à se donner une peine du diable avec immensément d’âme et d’esprit, certes ! […] Il n’avait pas seulement, comme tous les romantiques du temps, fait ses humanités dans Shakespeare et bu dans la coupe Tête de mort où lord Byron avait laissé le sang de ses lèvres pour sa peine d’avoir osé jouer avec la douleur !
Ces trois poèmes, d’une donnée que tout le monde trouverait sans peine, sont évidemment des prétextes pour peindre la vie des champs et les sentiments, et jusqu’aux vertus que, selon le poète, elle inspire. […] De nature, il est bien plus solennel qu’autre chose, monté haut sur pattes, échassier, sinon d’expression, au moins de port et de démarche, il a peine à se rabaisser, sans disgrâce, jusqu’à l’expression familière que l’écrivain doit prendre, comme l’oiseau prend le grain sur l’aire, pour l’élever, en l’emportant !
Rappelons-nous ici ce qui a été dit de l’atrocité des peines dans l’âge divin (axiome 40). […] Loin de pouvoir intenter contre le jeune homme une action de dol, le marchand se trouve obligé à lui rembourser le prix de l’esclave vendue ; dans une autre pièce, il le prie de se contenter de la moitié de la peine qu’il a encourue comme coupable de vol non manifeste ; dans une troisième enfin, le marchand s’enfuit du pays, dans la crainte d’être convaincu d’avoir corrompu l’esclave d’autrui.