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1194. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314

Cette ressemblance, quoique imparfaite, trompe ceux qui ne se donnent pas la peine de réfléchir. […] Chaque mot y est d’abord suivi de son qualificatif, de la signification latine & même de son étymologie, lorsque celle-ci mérite la peine d’être indiquée.

1195. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452

A l’exception des premiers principes de l’arithmétique, de l’algèbre et de la géométrie, dont l’enseignement est dû à un de mes anciens maîtres12, presque rien qui vaille la peine d’être retenu et qu’on n’apprît beaucoup mieux en quatre fois moins de temps. […] Il en faut moins à l’homme de peine ou journalier qu’au manufacturier, moins au manufacturier qu’au commerçant, moins au commerçant qu’au militaire, moins au militaire qu’au magistrat ou à l’ecclésiastique, moins à ceux-ci qu’à l’homme public.

1196. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274

Sans ce mérite un poëte ne vaut presque pas la peine d’être lu ; il est sans couleur. […] Fuyez, mes amis, fuyez… est-ce que les habitants des campagnes, au milieu des occupations qui leur sont propres, n’ont pas leurs peines, leurs plaisirs, leurs passions : l’amour, la jalousie, l’ambition ; leurs fléaux, la grêle qui détruit leurs moissons et qui les désole, l’impôt qui déménage et vend leurs ustensiles ; la corvée qui dispose de leurs bestiaux et les emmène ; l’indigence et la loi qui les conduisent dans les prisons ?

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