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436. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIX. Panégyriques ou éloges composés par l’empereur Julien. »

Tel est un autre endroit sur l’utilité de mettre de bonne heure un jeune prince en action ; de familiariser et ses yeux et son âme avec les périls, les combats, les peuples et les armées ; de lui faire connaître par lui-même, dans son empire, la situation des lieux, l’étendue des pays, la puissance des nations, la population des villes, le caractère des peuples, leur force, leur pauvreté, leur richesse. […] Il y a eu des pays où ceux qui devaient gouverner recevaient à peu près la même éducation que le reste des citoyens. […] Faibles et lâches envers leurs bienfaiteurs, ces mêmes hommes sont fiers et ardents avec leurs ennemis ; leur reconnaissance est glacée, leur haine est implacable. » Par le peu que j’ai cité, il est facile de connaître le ton et le mérite de Julien, dans ses éloges ; on doit les estimer par certaines vérités de détail, et des idées philosophiques qui sont de tous les pays et de tous les temps : mais il faut en convenir, le fond intéresse peu.

437. (1929) Amiel ou la part du rêve

Ils allèrent garder leur foi calviniste à Neuchâtel, puis dans le pays de Vaud. […] Une société où l’on rit haut, que peut-elle avoir de commun avec l’idée de changer un pays ? […] Il l’a aimée pour son pays comme pour lui. […] Ils avaient passé leur vie et écrit leur œuvre dans leur pays. […] Tout cela forme une nature, un pays, où la critique circule, a ses repères.

438. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Donec eris felix… »

« Un certain général Boulanger sut profiter de l’état de malaise que les agitations stériles de la politique radicale avaient créé dans le pays. […] La résistance énergique du cabinet Tirard-Constans et la sagesse du pays conjurèrent le danger, et les élections du 29 septembre 1889 marquèrent la fin du parti boulangiste.

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