/ 2098
425. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

» Et désespérément, le pauvre homme redit à sa femme, l’exquise Christiane : « C’est singulier ! […] Il aime à tirer d’embarras les pauvres petites qui n’osent pas avouer leurs dépenses à leurs maris ou à leurs amants. […] Le socialisme chrétien, naguère prisé dans les salons et favorable au mariage riche des jeunes gens pauvres, a rejoint les anciens almanachs. […] C’est un excellent prétexte pour dépouiller, alcooliser et même fusiller de pauvres nègres qui vivaient tranquilles dans leurs forêts de baobabs. […] Le pauvre Banville a pu voir, avant de mourir, les premiers déclanchements de la prosodie sacro-sainte pour laquelle il avait vécu.

426. (1924) Critiques et romanciers

La langue n’est pas si pauvre ! […] mon pauvre Tito ! […] Cette Amanda Mangin est une jeune fille pauvre. […] La pauvre Cécile appelle à son secours une voisine, et le médecin. […] ma pauvre maman ! 

427. (1874) Premiers lundis. Tome I « Madame de Maintenon et la Princesse des Ursins — I »

Mais elle fait faire d’avance des tapisseries de nattes pour couvrir les murailles de sa chambre, et elle a même envie d’en envoyer en présent à madame de Maintenon une toute semblable qui sera digne assurément de la simplicité de Saint-Cyr. » On lui doit cette justice en effet qu’elle était restée pauvre. […] Accablée de dettes elle-même, « en vérité, disait-elle encore, je croirais voler sur l’autel si je recevais du roi d’Espagne. » Qu’on ne l’accuse pourtant pas d’être meilleure Espagnole que Française ; elle vous répondra « qu’elle n’oublie pas sa nation, mais qu’elle a horreur de la voir avilir ; elle aime la France, mais comme une bonne mère fait de sa fille, qui ne la flatte pas sur ses défauts. » Aussi, tout en s’apitoyant de fort bonne grâce sur ce pauvre M. de Villeroy et sur ce bon M. 

/ 2098