Jules Levallois, qui n’est nullement un bouddhiste, s’il ne veut pas être un chrétien, et qui ne croit point du tout qu’un homme ait droit de se retirer dans sa forêt de bambous, ou de tout autre bois, et de s’y plonger comme les ermites indiens dans la contemplation de la nature, et d’y noyer sa pauvre volonté assoupie, comme un nénuphar dans le bleu des eaux !
D’ailleurs, il faut bien en convenir, les circonstances politiques par lesquelles nous sommes passés, et qui ont tenu si longtemps le pistolet sur la gorge de cette pauvre société, n’étaient-elles pas une préoccupation antilittéraire ou une distraction suffisante pour expliquer que le livre fût une marchandise qui ne donnât plus ?
D’autre part, je croise au Luxembourg des groupes de jeunes gens isolés, dont l’allure indique l’usage des bibliothèques, voire une belle culture, et qui sont pauvres.