Mentir supposerait l’imagination qu’on n’a plus, et dont on peut très bien se passer, du reste, puisque la question, l’unique question n’est plus que de décrire, de décrire jusqu’à la plus extrême minutie, et qu’en matière de livres la peinture, l’envahissante peinture a tout remplacé. […] « Si l’avenir efface le passé, — dit-il spirituellement quelque part, — au moins il excusera le présent, qui a bien besoin d’être excusé ! […] En effet, c’est d’un séjour d’un an qu’il est question en cet écrit, et d’un séjour recommencé, ce qui donne à l’ouvrage un charme de passé que ne connaissent pas d’ordinaire les livres de voyage, qui poussent droit devant eux la tête en avant, et ne savent pas la retourner en arrière avec cette mélancolie qui convient si bien aux livres des hommes ! […] Mais tous dépendront de lui, ressortiront de lui, ne pourront se passer de lui, même pour dire autrement que lui, il faut que ceux qui sont contre lui comptent avec lui. […] Mais ce qui ne sera pas perdu pour l’historien de la Commune, c’est, dans un récit nécessaire dont l’humanité ne pouvait se passer, d’être arrivé à temps, comme on arrive à temps dans la bataille, et du même coup dans la victoire et l’immortalité !
Elles y étaient passées. […] Et comment de lyrisme et d’enthousiasme la musique se passerait-elle ? Elle ne s’en passe pas, en effet. […] il y avait si longtemps que cela qu’il n’était passé à la caisse ! […] Cette saison passée, leur sève était tarie.
C’est bien assez d’avoir mis au monde Tartuffe ton frère, l’an passé ! […] On dirait que le souffle shakespearien a passé sur cette scène imposante. […] Dimanche, je puis bien me passer la fantaisie d’un pourpoint non payé. […] La moralité du drame pouvait se passer de tout cet appareil. […] Voilà donc comment se passait la vie à Versailles.