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2095. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »

Nous la trouvons à l’état implicite partout où le christianisme n’a pas pénétré, chez les modernes comme chez les anciens.

2096. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

da poetam, et sentiet quod dico. un symbole est le résultat de ces associations et de ce silence mystérieux, mais jamais ce qu’il exprime ne l’épuise. écoutons Carlyle : c’est par les symboles que l’imagination et sa mystique région des merveilles passent dans l’étroit et prosaïque domaine et font corps avec lui. « dans le symbole proprement dit », ce que nous pouvons appeler un symbole, « il y a toujours », plus ou moins distinctement et directement, " quelque incarnation, quelque révélation de l’infini " ; par lui, l’infini est obligé de s’unir au fini, de rester visible, et pour ainsi dire de rester tangible là… l’homme se trouve partout environné de symboles… " tout n’est-il pas symbole pour le voyant… ?

2097. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Parfaites latines également ces romancières, Mme Henri de Régnier, Mme Marcelle Tinayre, qui surent unir de si frappantes qualités plastiques à la notation précise, implacable et cruellement désabusée des réalités de l’amour, et cette Mme de Noailles elle-même qui, pour avoir pris son bien un peu partout, pour avoir braconné sur tous les territoires, gardés ou non, de la littérature romantique n’en réussit pas moins à composer un amalgame fort divertissant pour le goût.

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