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1194. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — III » pp. 476-491

On peut dire de Mme de Caylus que sa parole fut sans tache dès qu’elle la bégaya, et qu’elle eut la perfection innée du langage. […] Les imaginations et les âmes, une fois atteintes du Rousseau, eurent peine à s’en débarrasser ensuite, et à rejeter cet élément fiévreux tant de leur cœur que de leur parole.

1195. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Essais de politique et de littérature. Par M. Prevost-Paradol. »

C’est devant cet auditoire encore charmé de la parole abondante et colorée de M.  […] Ceux qui l’ont entendu alors ont gardé la meilleure impression de son esprit, de son goût, de l’élégance et de la vivacité de sa parole : l’éloquence proprement dite serait venue avec un peu plus de chaleur.

1196. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. (Suite.) » pp. 52-72

Il avala du galbanum, du seseli et du venin de vipère qui glace le cœur ; des femmes nègres, en chantant au clair de lune des paroles barbares, lui piquèrent la peau du front avec des stylets d’or ; il se chargeait de colliers et d’amulettes ; il invoqua tour à tour Baal-Kamon, Moloch, les sept Cabires, Tanit et la Vénus des Grecs. […] Son cœur débordait en paroles furieuses… » Qui serait étonné de voir ce qu’est devenu son Mâtho ou Mathos ?

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