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994. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

Les conversations y sont aussi longues et le paraissent bien plus, parce que les personnages nous parlent trop d’eux et pas assez de nous. […] La langue de la tragédie, qui déjà paraissait épuisée, se renouvelle sous sa plume. […] Ce qui s’y voit de grand, ce sont les actions ; la simplicité des paroles, au lieu de les dérober, les fait paraître plus grandes. […] Le dernier de ses imitateurs, Marie-Joseph Chénier, paraît le moins loin du maître. […] Au collège, Tibère ne me paraissait qu’un peu au-dessous de Britannicus.

995. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »

Il paraît que, pendant la cérémonie, la tenue de l’abbé de Périgord fut des plus inconvenantes. […] Cela me parut colossal ; je dis à M.  […] Ces derniers ordres d’idées me paraissaient peu tangibles et pliables à tout sens. […] Cela ne devra paraître singulier à personne, puisque l’âge m’obligerait à mettre un intervalle entre mes ordres. […] Pardonnez-moi, monsieur, ces pensées, qui doivent vous paraître coupables.

996. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

En 1606, parut le roman de Pure, intitulé La Précieuse ou Les Mystères des ruelles. […] Taschereau, veulent que la comédie des Précieuses ait été faite contre l’hôtel de Rambouillet, qu’elle n’ait pas débuté en province cinq ans avant de paraître à Paris. […] Remarquez d’abord qu’en 1609, quand parurent Les Précieuses de Molière, la marquise valétudinaire avait près de quatre-vingts ans. […] En 1641, elle fait paraître, sous le nom de Georges de Scudéry, son frère, Ibrahim ou L’Illustre Passa. […] Pecke et Peckin me paraissent venir de pécore, qui vient de pecus, troupeau.

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