/ 2099
1021. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série

Et, par exemple, quels beaux crimes d’amour des hommes si occupés du qu’en dira-t-on pourront-ils commettre ? […] Par exemple, la théorie de la pudeur rentre dans la théorie de la cristallisation par le biais ou par l’artifice que voici. […] Puis on rencontre un jour un être qui, par un seul trait, ressemble à ce modèle idéal ; par exemple, il a des moustaches longues, ou elle a des boucles blondes. […] Il vous dira, par exemple, que Molière est le peintre d’une société disparue, ce qui peut se soutenir à la rigueur ; mais la raison en est singulière. […] Ils se mettent à la solde d’un chef de travail qui leur promet, par exemple, pour une année tout entière un salaire fixe.

1022. (1879) À propos de « l’Assommoir »

Suivons-le un instant dans l’étude préparatoire de l’un quelconque de ses livres  de La Faute de l’abbé Mouret, par exemple. […] Zola m’avait déjà pardonné mon indignation sincère, quand il daignait, par exemple, me demander de le prendre pour collaborateur au journal La Cloche. […] Sand, par exemple. […] La lecture des revues théâtrales, des soirées parisiennes et des lundis écrits sur l’Assommoir est à la fois amusante et instructive ; amusante, parce que des flots d’esprit  pas toujours du plus délicat, par exemple, sont dépensés pour essayer de submerger le nouveau drame, les auteurs et leurs théories ; instructive, parce qu’il est toujours bon d’assister à un duel littéraire, et de voir quelles armes emploient les champions.

1023. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »

Par exemple, on veut supprimer la césure de l’alexandrin sous prétexte que, dans beaucoup de vers romantiques et même raciniens, elle est simplement indiquée. […] Voici, par exemple, comment Port-Royal avait arrangé la belle phrase sur Archimède : « Il n’a pas donné des batailles, — mais il a laissé à tout des inventions admirables. — Oh ! […] Un fait qu’on peut constater, et dont la signification est considérable, c’est que notre prose française devient de plus en plus poétique ; la plupart de nos grands écrivains sont des poètes ; et cependant la langue poétique de convention qui existait au dix-septième, au dix-huitième siècle, et qu’on retrouve encore dans Chateaubriand par exemple (coursier, laurier), a totalement disparu de notre style. […] C’est bien parce qu’il était un rythme de la pensée et non pas seulement des mots que le parallélisme biblique, par exemple, se reproduit chez nous ou s’y continue par ces retours de pensée si expressifs et si fréquents.

/ 2099