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411. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

Est-ce un bon père, ou un tyran farouche, qui t’attend ?  […] Discours du père à sa fille. […] » « Dieu est un père, mais un père qui élève rudement ses enfants. […] Je suis père, j’ai des enfants ; et c’est ainsi que je sens. […] Serrez entre vos bras Novatilla… Songez à votre père : tant que votre père vivra, ce serait un crime à sa fille de croire qu’elle a trop vécu… Je ne vous parlais pas de votre sœur.

412. (1900) Molière pp. -283

Voyez plutôt la petite Louison, la fille du Malade imaginaire, qui fait si galamment la morte quand son père la menace du fouet, son père, qui est malade, ou que tout au moins elle croit malade, et qu’elle peut tuer en lui donnant cette émotion ; à force de regarder les allées et venues de Cléante et de Marianne, elle est devenue bien savante, elle dit si bien à son père ce qu’elle a vu ! […] Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté du père, du mari, il y avait peut-être aussi une femme et des enfants. […] Vous savez tous les droits dont le père de famille était investi à Rome : droit de vie et de mort, complet, absolu, réel, sur tous les membres de la famille. […] L’amitié fraternelle n’existe, dans Molière, qu’à l’état de révolte contre le père ; quand ils ne sont pas alliés contre le père, frères et sœurs se connaissent à peine. Vous pouvez ouvrir L’Avare, par exemple ; voyez comment Élise et son frère Cléante combinent leur petite conjuration contre Harpagon leur père.

413. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Ils croient imperturbablement au « cœur d’or » des fils de famille qui font des lettres de change à leur père. […] j’étais donc né pour la désolation de cette terre de mes pères ! […] Son père, à lui, était hypocondre et s’est suicidé. […] » Quel joli souvenir, plus tard, pour un quinquagénaire riche, établi et père de famille ! […] Angèle a fait jadis une faute ; chassée par son père « à cause du monde », elle mène à Paris la vie galante.

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