Né le 2 février 1754, en plein XVIIIe siècle, d’une des plus vieilles familles de la monarchie, fils aîné d’un père au service et d’une mère attachée à la cour, Charles-Maurice de Talleyrand, entièrement négligé de ses parents dès sa naissance et qui, disait-il, « n’avait jamais couché sous le même toit que ses père et mère », éprouva au berceau un accident qui le rendit boiteux.
Bertin père, sage et arbitre, intelligent et affectueux, gardait le ton du vieux et vrai bon sens, sans pourtant dire non aux nouveautés, sans s’étonner des accents qui montent. […] mon père, réponds, as-tu vu tout cela ?
» Fils d’un père et d’une mère qui jouaient la comédie, il avait été élevé pour la profession de comédien et possédait toutes les qualités, tous les talents nécessaires à cette profession, l’adresse, la souplesse, la dextérité. […] Celui-ci, pour le plaisanter, l’interroge sur plusieurs choses, et entre autres, lui demande combien il a de pères ?