On en trouvera les premières pierres dans l’ouvrage qu’il vient d’achever, la Volonté de vivre.
La chanson du bon Henri : Si le roi m’avait donné, réhabilitée à ce point, que Baron faisait pleurer d’aise tous ceux qui l’entendaient ; le sonnet d’Oronte, applaudi d’abord par le parterre comme un de ces ouvrages sans défaut, dont l’Art poétique devait parler plus tard, et l’instant d’après hué à outrance, dans ce même parterre et par l’ordre même du poète qui fait rougir son public de son admiration facile ; le portrait du comte de Guiche, l’amant de mademoiselle Molière avec sa perruque blonde, ses amas de rubans, sa vaste ringrave, son ton de fausset, est d’une critique excellente ; et ce devait être charmant à entendre Molière parlant ainsi à sa femme, de ce galant dont chacun savait le nom.
Enfin tout un petit inonde de province parfaitement observé à ce microscope dont l’auteur a tant abusé depuis et s’agitant autour de ces millions accumulés avec ce procédé d’exagération qui se révélait déjà : le tout compose un tableau tour à tour comique et émouvant qu’on ne saurait assez louer, mais ce n’est qu’un beau tableau de genre. » Une œuvre qui se résume aussi nettement dans l’esprit du lecteur vaut Adolphe, bien certainement, et exige un talent plus varié ; mais Adolphe est un ouvrage où l’on s’occupe de la philosophie des convenances.