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2312. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43

En se livrant à l’étude du droit, il se sentit d’abord poussé bien moins vers les lois civiles que vers les lois politiques ; il lut avec avidité, il s’empressa d’extraire et d’approfondir tous les ouvrages français composés sur ces matières de gouvernement et d’institutions. […] Dans les ouvrages de Barnave que nous avons sous les yeux, et qui ont été écrits durant sa captivité, on ne saurait s’étonner de ne voir aucune mention ni trace de ces relations secrètes, desquelles le simple soupçon allait suffire pour causer sa perte.

2313. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — II. (Suite et fin.) » pp. 341-361

Ce serment, comme celui de tous les gens possédés d’un démon, faillit être vain, et sa jolie Pétition à la Chambre des députés pour des villageois que l’on empêche de danser (juillet 1822) lui valut un nouveau procès : il en fut quitte pour la saisie de l’ouvrage. Depuis ce jour, averti par le danger, il n’imprima plus en son nom, mais il laissait tomber dans la rue ses ouvrages manuscrits, que le premier venu ramassait, disait-il ; et ils s’imprimaient d’eux-mêmes.

2314. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — I. » pp. 127-148

Au sortir de l’imprimerie de son frère, ne pouvant trouver d’ouvrage à Boston, il part pour New York, et de là pour Philadelphie, qui va devenir sa patrie d’adoption. […] Cet ouvrage, tiré à un petit nombre d’exemplaires, le met en relation avec quelques esprits forts.

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