/ 1740
533. (1923) Nouvelles études et autres figures

Asin, de leur origine extra-catholique ? […] La chancellerie, la monnaie, les finances, les gardes, les chambellans étaient d’origine musulmane. […] Elle est aux origines du roman balzacien. […] On la surprend très agissante aux origines de la troisième République. […] Comte qui a ses origines dans le xviiie  siècle français.

534. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Tout cela n’est encore qu’une sorte d’introduction qui nous conduit aux origines plus rapprochées et plus visibles de l’art contemporain. […] Elle s’en tient, depuis les origines jusqu’à Marot, aux traits les plus généraux et les moins caractéristiques, parlant sans lassitude de prairies qui sont vertes et de ruisseaux qui sont clairs. […] Ce théâtre, fait à l’origine pour élever le peuple, se ravale peu à peu jusqu’à lui, noble poésie d’église qui dégénère en littérature de carrefour. […] À l’origine, il n’avait guère usé de la représentation des choses réelles que comme d’un moyen. […] L’origine provinciale ou étrangère met aussi sa marque sur les gens.

535. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »

Nous pouvons reculer jusqu’aux âges passés, et, ainsi que nous l’avons vu dans le chapitre précédent, nous trouverons encore que ce sont des types américains qui prévalent dans les formations géologiques d’origine terrestre ou marine, c’est-à-dire qui ont peuplé les anciens continents et les anciennes mers de cette partie du monde. […] — Dans cette relation hypothétique de ce qui doit avoir eu lieu pendant la période glaciaire, j’ai présumé qu’à son origine les productions arctiques avaient tout autour du pôle la même uniformité qu‘aujourd’hui. […] Ce seraient leurs descendants, pour la plupart modifiés, que nous verrions aujourd’hui dans les parties centrales de l’Europe et des États-Unis ; et cette communauté d’origine et de patrie nous rendrait compte de la parenté des productions de l’Amérique du Nord et de l’Europe, parenté très éloignée de l’identité, mais cependant remarquable, si l’on considère quelle est la distance des deux régions et combien leur séparation des deux côtés de l’océan Atlantique est complète. […] Celles qui n’avaient pas atteint l’équateur revinrent sur leurs pas, soit au nord, soit au sud, vers leur ancienne patrie ; mais les formes, en majeure partie d’origine septentrionale, qui avaient passé l’équateur, ont dû s’éloigner de plus en plus de leur sol natal vers les latitudes tempérées de l’hémisphère opposé. […] Si l’espèce n’est qu’une variété agrandie, et chaque variété une espèce naissante, et si enfin les espèces elles-mêmes sont la souche des genres subséquents, il est évident que la variété, l’espèce et le genre lui-même ont toujours eu un berceau unique, seulement plus ou moins reculé dans la série des temps géologiques ; même dans le cas où une seule espèce, parfaitement identique, résulterait de deux variétés convergentes sorties de deux espèces distinctes, il faudrait admettre chez l’une et chez l’autre une tendance de réversion aux caractères des mêmes aïeux, ce qui suppose une origine commune.

/ 1740