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257. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 205

Porée, est très-élégante, & rend très-bien l’Original.

258. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 519

Celle du Poëme des Abeilles de Jean Ruccellaï, n’est pas, à beaucoup près, toujours conforme au texte de l’Auteur ; mais l’original gagne souvent à cette infidélité.

259. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248

Le pauvre auteur serait honni, j’imagine, toutes les fois qu’il sortirait de la maxime et qu’il en viendrait aux originaux en particulier. […] L’enjouement qui persiste et revient perpétuellement sur lui-même a quelque chose d’obscur et de concerté ; mais, pour avoir eu l’idée de faire un sujet de roman de ce guignon, en grande partie imputable au calendrier républicain et à l’imbroglio des décadi, primidi, etc. ; pour s’être complu à ce cadre de petite ville de province, où figurent des personnages assez gracieux, mais nullement héroïques, des fâcheux, des coquettes, des irrésolus, il fallait obéir à un tour d’esprit décidément original dans cet âge de jeunesse, à un sentiment prononcé des ridicules, des désaccords, des inconvénients : ainsi Despréaux débutait par une Satire sur les embarras de Paris. […] Ce héros, qui a si peu de passion, légèrement bizarre comme un original de La Bruyère, et qui rêve une nuit si plaisamment qu’il va en épouser quatre, devient tendre à la fin, quand il éclate en pleurs aux pieds d’Henriette93. […] Durant près de dix ans qu’elle écrivit dans cette feuille sur toutes sortes de sujets, sur la morale, la société, la littérature, les spectacles, les romans, etc., etc., on ne saurait se faire une idée, à moins de parcourir les articles mêmes, du talent varié, de la fécondité et de la justesse originale qu’elle déploya. […] Les deux volumes, intitulés Conseils de Morale, ont été presque en entier formés de pages extraites çà et là dans ses articles, de débuts piquants et originaux de feuilletons à propos de quelque comédie du temps oubliée ; mais on a laissé en dehors ses jugements sur les auteurs.

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