/ 1941
348. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Le Comte de Gobineau »

Je ne cite pas beaucoup d’ordinaire, mais je me fais un rude plaisir en vous citant cela : « Je voudrais — dit-il au commencement de son livre — qu’au lieu de cette scène de repos nous puissions voir ici à plein, des yeux du corps, les royaumes du monde et leurs magnificences. […] Le misanthrope que voici n’est ni d’une caste, ni d’un salon, ni d’une cuisine, ni d’une bâtardise, ni d’une vieillesse, ni d’une laideur, ni d’une infirmité, ni d’une humeur quelconque, ni de tout ce qui fait d’ordinaire les misanthropies, même les plus farouches et les plus sauvages, mais c’est le misanthrope désintéressé, le misanthrope absolu, le misanthrope de l’Histoire !

349. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Sur les Jeune France. (Se rapporte à l’article Théophile Gautier, page 280.) »

Cette circonstance m’a contrarié encore plus qu’à l’ordinaire, à cause du besoin que j’éprouvais de lui parler de vous et de nos douces causeries.

350. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « a propos de casanova de seingalt  » pp. 510-511

Sauf un petit nombre d’exceptions mystérieuses et de véritables monstruosités morales, l’homme est libre, bien que plus ou moins enclin ici ou là ; il peut lutter, bien qu’il lutte trop peu ; il peut149 s’appuyer sur certains principes qu’il sait bons et utiles, nouer alliance avec ses facultés louables contre ses penchants plus dangereux, bien que d’ordinaire ce soit pour ceux-ci qu’il se déclare.

/ 1941