Nullement effarouché par les jeunes écrivains qui venaient de révolutionner la vie littéraire, il essayait de se composer, sur les hommes et les livres, une opinion à lui, inspirée de principes larges, soutenue par des idées générales, sans daigner se soumettre aux doctes édits de messieurs les pédants à lunettes.

Mais, cette part faite au feu de son temps, il reste un roi qui partageait, sur la question ordinaire et extraordinaire, l’opinion de Perrin-Dandin : Et cela fait toujours passer une heure ou deux.

C’est le baptême, le commencement des études, la contemplation de la nature, la vie d’ascète dans une grotte de la montagne, l’expulsion de partout du prêtre révolutionnaire pour la nouveauté de ses opinions, sa retraite dans un temple, l’apparition d’une comète annonçant de tragiques évènements, sa défense avec un chapelet contre un guerrier qui veut le tuer, le pouvoir de son influence mystérieuse amenant le naufrage de la flotte mongole, sa condamnation à mort où le sabre du bourreau est brisé par un éclair, son exil dans une île éloignée, ses prédications, ses pèlerinages, sa mort au milieu de ses disciples en pleurs.