Pour peu que des époux séjournent sous leur ombre, Ils s’aiment jusqu’au bout, malgré l’effort des ans. […] Cette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour ; Mais la faveur du Ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l’ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d’innocents entretiens, Et jamais à la cour on ne trouve ces biens !
Il y a des points, diront-ils, — et s’ils ne le disent pas, ils le penseront, — qu’il est d’une prudence utile de tenir dans l’ombre et à l’écart. […] Nous n’avons point autorité pour descendre dans cette profondeur qu’on appelle la conscience, ombre mystérieuse claire à l’œil de Dieu seul, et nous sommes d’ailleurs trop soumis au signe vivant d’un pouvoir divin pour agiter des questions qui le mettent en cause devant les hommes.
La manière de Courbet est plus large : il procède par plus grands traits ; tandis que Flaubert procède par petits, accumulés, surchargés, ténus, n’oubliant rien, et détachant net l’ombre d’un ciron sur son grain de poussière… Les gens qui trouvent Flaubert un bien grand homme, car il en est qui sérieusement le mettent sur la ligne de Balzac, le vantent uniquement pour son style. […] Tout cela, pour lui, n’est qu’affaire de lanterne magique, d’ombres chinoises, de marionnettes.