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499. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255

Quand on lit dans le Tasse ces vers : Chiama gli abitator dell’ ombre eterne Il rauco suon della tartarea tromba : Treman le spaziose atre caverne, E l’aer cieco a quel romor rimbomba34 ; il n’est personne qui ne soit transporté d’admiration. […] Le son rauque de la trompette du Tartare appelle les habitants des ombres éternelles ; les vastes et noires cavernes en frémissent, et l’air obscur répète au loin ce bruit terrible.

500. (1914) Enquête : L’Académie française (Les Marges)

Actuellement, j’ai l’impression que la lumière et l’ombre s’y font à peu près équilibre. […] Henri de Régnier, fossile à particule, révéré des douairières, et qui use galamment de la fourchette, en improvisant des stances émues, et en évoquant les ifs de Versailles, nonobstant les aéroplanes dont l’ombre rapide taquine sa calvitie.

501. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Les Gaietés champêtres, par M. Jules Janin. » pp. 23-39

ce n’était pas ainsi que Montaigne envisageait le monde du haut de sa tour de Montaigne, ni La Fontaine dans ses rêveries de tout un jour, à la lisière des blés, à l’ombre des bois. […] Il se trouve payé, et au-delà, s’il rencontre quelques fleurs dans ses plates-bandes, quelques fruits oubliés sur ses arbres, un peu d’ombre en été, un chaud rayon en automne.

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