Comment refuser de partager sa dernière épargne avec ceux qui ont partagé vos efforts et vos périls pour maintenir l’ordre et pour préserver la société, dans ces heures où ces braves citoyens, moins intéressés en apparence que nous à la propriété, offraient généreusement leur sang pour elle ? […] Ce fait, qui semble incroyable, est cependant vrai ; je consens à toute espèce de démenti si l’on peut me prouver que j’ai reçu une offre quelconque pour ces deux millions et demi de valeur morte dans mes mains. […] Je ne puis pas vendre, voilà la triste vérité ; et, si vous ne m’en croyez pas, essayez de me faire une offre, et accusez-moi en pleine opinion publique si je la refuse ! […] En France on ne se met à genoux que devant Dieu et l’image des saints ; on ne leur offre que de l’encens ; ici l’on se met à genoux pour honorer certains vivants, quand ils sont d’un ordre supérieur ; on leur offre des mets et l’on fait brûler des parfums devant eux. […] L’année trente-huitième de Kien-long (1773), lorsqu’au solstice d’hiver j’allai pour offrir au Ciel le grand sacrifice d’usage, je me fis accompagner de tous mes fils, afin qu’ils vissent de leurs propres yeux tout ce qui se pratique dans cette auguste cérémonie.
La république française, gouvernée alors par un dictateur à vue droite mais courte, au lieu de se borner à offrir un asile sûr et respectueux au pontife, intervint à main armée pour la souveraineté temporelle du pape à Rome. […] Mais, pour obtenir cette paix de l’Autriche battue et jamais vaincue, il fallait lui offrir une indemnité territoriale capable de compenser la perte de la Lombardie et d’honorer au moins sa défaite. […] Il faut rendre hommage à la France : elle offrait tout à Manin, il refusa tout ; il ne voulait du ciel qu’une patrie. […] Cette dignité, qui lui fut offerte, fut encore refusée par lui dans l’intérêt de la liberté et de son titre d’amiral des flottes de Charles-Quint, titre incompatible avec celui de duc de Gênes. […] Ses complices, déconcertés par la disparition du chef, qui portait seul le plan de la conjuration dans sa tête, abandonnent l’entreprise, et offrent de remettre les galères et les ports au seul prix d’une amnistie.
L’hiver arriva, et, me trouvant alors à Turin, un jour que je passais mes livres en revue, j’ouvris par hasard un volume du théâtre de Voltaire, où le premier mot qui s’offrit à moi ce fut : Oreste, tragédie. […] Il lui offrait hors de ses États une hospitalité princière. « Je ne céderai qu’à la violence », répondait le jeune souverain. […] « Sans doute elle ne connaissait de la vie de Charles-Édouard que sa période héroïque, la période de 1745 à 1748, lorsque le duc de Fitz-James vint lui offrir la main de l’héritier des Stuarts. Comment une telle offre ne l’eût-elle point séduite ? […] C’était dans la Marche d’Ancône, à Lorette, que le mariage devait être célébré ; mais, des difficultés étant survenues, une grande famille italienne établie non loin d’Ancône, à Macerata, la famille Compagnoni Marefochi, offrit au prince son château pour la cérémonie.