Savant, renseigné, déjà rompu au style et à la manière de l’histoire, car il est l’auteur d’un travail estimé sur Colbert qui, sans être irréprochable pourtant, nous fait mieux connaître ce grand ministre que tout ce qu’on a publié jusqu’ici, il pouvait, tout comme un autre, et même mieux qu’un autre, faire une large battue dans le passé, nous donner quelque histoire de la civilisation à telle époque, et recommencer cette chasse aux fantômes et aux choses vagues qu’il faut refaire tous les vingt ans si l’on veut rester, soi et son œuvre, autrement qu’à l’état de date et de livre dépassé dans l’esprit des générations ! […] Fils de ses œuvres, cet imposant plébéien donnait aux hommes de race et de destruction qui l’entouraient le spectacle de la prospérité la plus merveilleuse, obtenue, à une époque de guerre, par le Commerce, la plus grande force des temps de paix. […] Nous avons dit ce que cette double biographie nous paraît être comme œuvre d’histoire et comme œuvre littéraire, c’est-à-dire, en somme, un livre excellent, intéressant, tout à la fois pensé et sensé. […] … Selon nous, la Critique ne saurait trop encourager les œuvres pareilles, au nom même de tous les intérêts de l’Histoire. […] Il faut bien l’avouer, malgré la séduction des plus grands noms et la majesté de quelques grandes œuvres, l’histoire générale atteste surtout la force de l’esprit qui l’aborde avec supériorité.
il est un torrent plus entraînant et plus turbulent que tous les torrents romantiques, qui tombent des Alpes et qui traversent les œuvres complètes de Chateaubriand : c’est celui de la publicité, tour à tour dévorante et dévorée, de notre temps. […] Une renaissance de Renaissance, sera-ce donc l’œuvre du xixe siècle ? […] Lui, le byronien des anciens jours, n’a gardé de son byronisme que les nuances humaines qui appartiennent à toutes les âmes, car Byron, dont l’admiration a fait une manière, et à qui l’affectation en avait donné une, n’est plus qu’humain dans la partie vraiment supérieure de ses œuvres, dans la partie qui ne croulera pas. […] ……………………………………………… Ma vie a deux parts, amis, dans mes œuvres : Son printemps, doux nids de fleurs et d’oiseaux, Odorant jardin exempt de couleuvres, Luth caché dans l’ombre au sein des roseaux. […] Un homme de race germanique a morfondu un rare génie dans ce qui aurait dévoré la supériorité de Goethe lui-même, c’est Bysshe Shelley, l’ami de Byron, le gendre de Godwin, l’auteur d’Alastor, et il est enseveli sous son œuvre comme un philosophe allemand sous son système.
Chose étrange dans cette œuvre commune ! […] Tartuffe est un œuvre d’apostolat. […] L’Étourdi est une œuvre charmante et gaie à ravir. […] Tout rôle est bon, dans ces œuvres populaires où chaque rôle a sa récompense ! […] Et moi, poursuivi, décrété, brûlé dans mes œuvres par la main du bourreau !