Nous croyons que des cœurs chauds et purs (car pour nous tous les catholiques ne sont pas des hypocrites ou des inquisiteurs) se consacrent à cette œuvre de salut ; mais qu’importe, et quelle valeur peuvent avoir ces efforts purement individuels ? […] Guizot renvoyer aux théologiens le débat de la grâce et du libre arbitre, de la foi et des œuvres. […] Elle l’est aujourd’hui entièrement, et l’œuvre de réconciliation dont nous parlons ici est plus éloignée que jamais.
Il devait dans ce discours, ainsi que je vous l’ai indiqué, faire amende honorable de ses œuvres licencieuses, et puis, par un entraînement bien naturel, dépeindre son caractère. […] Il l’a dit, et on l’a dit de lui avec une pleine netteté et avec une authenticité parfaite, et l’auteur d’un portrait de M. de La Fontaine, dans les Œuvres posthumes, nous rapporte ceci : « Dès que la conversation commençait à l’intéresser et qu’il prenait part à la dispute, ce n’était plus cet homme rêveur ; c’était un homme qui parlait beaucoup et bien. » Et La Fontaine a dit, en songeant évidemment à lui-même : La dispute est d’un grand secours. […] C’est par elle que je veux terminer, parce que c’est une des œuvres qui mettent le plus en pleine lumière un des traits — et le plus touchant — du caractère de La Fontaine : son amour pour les faibles et par conséquent, et à cause de cela, pour les opprimés.
Dans cette séance tout-à-fait grandiose, il était entouré (entr'autres notabilités) de six évêques, venus là pour consacrer l’œuvre pie du poëte.