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982. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

Un opéra-comique est à un drame régulier, ce qu’un conte des Mille et une Nuits est à un poème épique.

983. (1908) Jean Racine pp. 1-325

Là-dessus, Racine fait ce commentaire : … Mais il ne m’importe de quelle façon je vous écrive, pourvu que j’aie le plaisir de vous entretenir ; de même qu’il me serait bien difficile d’attendre après la digestion de mon souper si je me trouvais à la première nuit de mes noces. […] Il y a là, si je ne me trompe, quelque chose de brutal à la fois et de candide. « À la première nuit de mes noces… » Sentez-vous, au milieu même d’un badinage assez libre, la réserve d’un bon jeune homme encore intact, et proche encore des pieux enseignements de ses maîtres ? […] Il lit et travaille jour et nuit. […] Il emprunte à Stace cet épisode : après le duel des deux frères, la nuit, sur le rempart de Thèbes, Argis, veuve de Polynice, cherche son corps « une lanterne à la main ». […] Fuyons dans la nuit infernale.

984. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

La race obstinée et savante de ces chroniqueurs du théâtre s’est perdue, ou peu s’en faut, dans la nuit des temps. […] Le comte répondit qu’il apporterait lui-même, son anneau, la nuit suivante, et qu’il le donnerait à la belle Florentine. […] Vous verrez combien cette nuit est épaisse, dans laquelle tout à l’heure il va marcher en dansant, et dans quel silence abominable de sa raison absente il va chanter sa plus vive chanson de joie et d’amour. […] Anna passe le jour et la nuit à côté de sa belle-mère, c’est elle qui endort madame de Sturmer aux accords de la harpe, et c’est elle qui supporte tous les dégoûts de cette maladie. […] Mais ceux qui ont raconté que ce Moncade avait été un des plus grands séducteurs du xviie  siècle, et qu’il allait, en plein jour, redemander son bonnet de nuit aux duchesses, ont calomnié, juste ciel !

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