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365. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Jules Laforgue » pp. 36-47

C’était la détresse fière et décente, le ménage soutenu par la vente lente d’albums, de collections, de bouquins rares, et puis la maladie, aggravée… Une nuit, Mme Laforgue, au réveil, trouvait son mari mort à côté d’elle. […] …………………………………………………… Avec le bruit d’un vol d’oiseaux de nuit qui passe Ses manches blanches font vaguement par l’espace Des gestes fous auxquels personne ne répond.

366. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre III. Suite des Époux. — Adam et Ève. »

Les oiseaux du ciel reposaient dans leurs nids, les animaux de la terre sur leur couche ; tout se taisait, hors le rossignol, amant des veilles : il remplissait la nuit de ses plaintes amoureuses, et le Silence était ravi. Bientôt le firmament étincela de vivants saphirs : l’étoile du soir, à la tête de l’armée des astres, se montra longtemps la plus brillante ; mais enfin la reine des nuits, se levant avec majesté à travers les nuages, répandit sa tendre lumière, et jeta son manteau d’argent sur le dos des ombres14.

367. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »

« Puisse périr le jour où je suis né, et la nuit en laquelle il a été dit : Un homme a été conçu92 !  […] Une troupe nombreuse de l’armée céleste chante pendant la nuit : Gloire à Dieu dans le ciel, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !

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