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1029. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364

Ce billet était daté de cinq heures du matin ; le prince, que l’on aurait supposé si peu susceptible d’une impression poétique et d’une insomnie littéraire, disait à son amie « qu’il n’avait pas dormi avant d’avoir lu le volume, et qu’un poète était né cette nuit. » M. de Talleyrand et Béranger, deux hommes si semblables d’esprit, si divers de caractères, parrains de mon avenir ! […] « Dans la nuit, les négociations avec le duc d’Orléans aboutirent à ce que vous savez. […] C’était un pauvre ouvrier qui venait de perdre sa femme dans la nuit et qui n’avait pas de quoi lui acheter un linceul ou une bière ! […] Je songe à vous le jour et la nuit. » Je le remerciai et je le rassurai en lui affirmant que, si la Providence me laissait encore quelques heures de travail avant le soir, j’étais sûr de suffire à tout et de ne laisser personne dans la peine ou dans l’embarras après moi, et j’entrai avec lui dans quelques détails de coin du feu. « Ah !

1030. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306

. — Une Nuit, en collaboration avec André de Fouquières (Théâtre Molière 1905), Sansot et Cie, 1906, in-18. — J.  […] Paris, Soc. du Mercure de France, 1900. — Hercule chez Omphale, comédie héroïque en vers, Paris, Petite Collection de l’Ermitage, 1900. — Le Barbier de Midas, comédie en vers, Paris, Petite Collection de l’Ermitage, 1901. — Le Songe d’une nuit de doute, suivi de plusieurs poèmes, Paris, Soc. du Mercure de France, 1902. — La Prairie en Fleurs, poésies (rééd. de Aux Écoutes, Fables Renaissance, Le Chemin des ombres heureuses, etc.), Mercure de France, 1904, in-18. — Le Servage, roman. […] Mercure de France, 1896, pet. in-18. — Petit Almanach du Père Ubu, 1898 (sans nom d’éd.) in-32. — Almanch du Père Ubu pour le xxe  siècle, Vollard, éd. 1901, in-4º. — Les Jours et les Nuits, roman. […] Havard, 1897. — Dans la Nuit, 5 actes (coll.

1031. (1907) Le romantisme français. Essai sur la révolution dans les sentiments et dans les idées au XIXe siècle

Si Senancour idéalise l’objet de ses désirs au point de se couper de la vie, il ne nuit jamais qu’à lui-même. […] La première fois que le maréchal de Luxembourg lui offre un appartement dans son château, il y met des façons d’empereur. « Quand je n’y aurais couché qu’une nuit, lui déclare-t-il, le public, la postérité peut-être, me demanderaient compte de cette seule nuit9. » Il y coucha un été avec Thérèse. […] Ainsi les rendez-vous que la jeune Mlle d’Etanges adresse à son précepteur quand ses parents sont en voyage, l’argent qu’elle lui offre à deux reprises, ou encore les confessions singulières qu’elle reçoit de lui : qu’il s’est enivré, qu’il a passé la nuit dans certaine maison ? […] Faguet, « le songe d’une nuit d’été d’un maître d’étudeso. » Pâture trop tangible pour Obermann et Faust. […] Un Constant chez Voltaire, c’est un oiseau de nuit qui va blesser ses yeux à des étincelles païennes et françaises.

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