Ce billet était daté de cinq heures du matin ; le prince, que l’on aurait supposé si peu susceptible d’une impression poétique et d’une insomnie littéraire, disait à son amie « qu’il n’avait pas dormi avant d’avoir lu le volume, et qu’un poète était né cette nuit. » M. de Talleyrand et Béranger, deux hommes si semblables d’esprit, si divers de caractères, parrains de mon avenir ! […] « Dans la nuit, les négociations avec le duc d’Orléans aboutirent à ce que vous savez. […] C’était un pauvre ouvrier qui venait de perdre sa femme dans la nuit et qui n’avait pas de quoi lui acheter un linceul ou une bière ! […] Je songe à vous le jour et la nuit. » Je le remerciai et je le rassurai en lui affirmant que, si la Providence me laissait encore quelques heures de travail avant le soir, j’étais sûr de suffire à tout et de ne laisser personne dans la peine ou dans l’embarras après moi, et j’entrai avec lui dans quelques détails de coin du feu. « Ah !
. — Une Nuit, en collaboration avec André de Fouquières (Théâtre Molière 1905), Sansot et Cie, 1906, in-18. — J. […] Paris, Soc. du Mercure de France, 1900. — Hercule chez Omphale, comédie héroïque en vers, Paris, Petite Collection de l’Ermitage, 1900. — Le Barbier de Midas, comédie en vers, Paris, Petite Collection de l’Ermitage, 1901. — Le Songe d’une nuit de doute, suivi de plusieurs poèmes, Paris, Soc. du Mercure de France, 1902. — La Prairie en Fleurs, poésies (rééd. de Aux Écoutes, Fables Renaissance, Le Chemin des ombres heureuses, etc.), Mercure de France, 1904, in-18. — Le Servage, roman. […] Mercure de France, 1896, pet. in-18. — Petit Almanach du Père Ubu, 1898 (sans nom d’éd.) in-32. — Almanch du Père Ubu pour le xxe siècle, Vollard, éd. 1901, in-4º. — Les Jours et les Nuits, roman. […] Havard, 1897. — Dans la Nuit, 5 actes (coll.
Si Senancour idéalise l’objet de ses désirs au point de se couper de la vie, il ne nuit jamais qu’à lui-même. […] La première fois que le maréchal de Luxembourg lui offre un appartement dans son château, il y met des façons d’empereur. « Quand je n’y aurais couché qu’une nuit, lui déclare-t-il, le public, la postérité peut-être, me demanderaient compte de cette seule nuit9. » Il y coucha un été avec Thérèse. […] Ainsi les rendez-vous que la jeune Mlle d’Etanges adresse à son précepteur quand ses parents sont en voyage, l’argent qu’elle lui offre à deux reprises, ou encore les confessions singulières qu’elle reçoit de lui : qu’il s’est enivré, qu’il a passé la nuit dans certaine maison ? […] Faguet, « le songe d’une nuit d’été d’un maître d’étudeso. » Pâture trop tangible pour Obermann et Faust. […] Un Constant chez Voltaire, c’est un oiseau de nuit qui va blesser ses yeux à des étincelles païennes et françaises.