« Parmi les ombres mythologiques groupées autour d’Homère, vous avez nommé Orphée, et cité quelques lignes de mes Épisodes littéraires. […] C’est elle qu’il nommait la douce fille de Dieu, et il l’ennoblissait d’avance, quand une religion plus consolante devait un jour la purifier en l’immortalisant. » X Puis M. de Marcellus déchire le voile et traduit cette sublime définition de Dieu. […] Je ne sais comment te nommer.
Ces deux hommes jeunes, dit-on, encore, se nomment l’un Erckmann, l’autre Chatrian. […] Il se fie en son infirmité ; il est apprenti horloger chez un brave vieillard, nommé le père Goulden ; il va le dimanche dîner chez la veuve, mère de sa cousine, la journée se passe à parler de choses et d’autres et à s’asseoir innocemment sur la même chaise, pendant que la mère prépare la bouillie de maïs doré et le pruneau cuit qui la parfume. […] Mais il y a maintenant une autre espèce de roman qui n’invente rien, parce que le seul inventeur, c’est Dieu, mais qui raconte avec la fidélité de la vérité ce que l’histoire véridique nous a transmis par ses acteurs secondaires ; qui prend ses héros non parmi les grands hommes et les héros, mais dans les rangs les plus obscurs du peuple, et qui montre l’influence de l’ambition et de ce qu’on nomme la gloire d’un seul sur le sort de tous.
Il en est un pourtant qu’il y aurait ingratitude à ne pas nommer après Rollin, avant Vauvenargues, et qu’on a quelque scrupule à tirer de l’ombre où il a voulu rester caché ; c’est Duguet, l’auteur de l’Œuvre des six jours et de l’Institution d’un prince. […] Le trait commun à toutes ces définitions, c’est que le vrai n’y est pas nommé. […] Un homme d’esprit de la fin du siècle a dit le mot de l’époque : « Je ne suis point touché de ce qui est vrai, mais de ce qui est neuf35. » En revanche, si ces définitions omettent le vrai, elles nomment ou contiennent implicitement le plaisir.