On fait la théorie de la science comme d’autres font la théorie de la végétation, de l’esprit, des nombres. […] Notre idée d’un corps ne comprend pas autre chose : nous ne connaissons de lui que les sensations qu’il excite en nous ; nous le déterminons par l’espèce, le nombre et l’ordre de ces sensations ; nous ne savons rien de sa nature intime, ou s’il en a une ; nous affirmons simplement qu’il est la cause inconnue de ces sensations. […] Il en serait des êtres comme des nombres, comme des fractions par exemple, qui, selon le hasard des deux facteurs primitifs, tantôt s’étalent, tantôt ne s’étalent pas en périodes régulières. […] Que cette traduction soit difficile ou non, peu importe ; qu’il faille souvent l’accumulation ou la comparaison d’un nombre énorme de faits pour y atteindre, et que maintes fois notre esprit succombe avant d’y arriver, peu importe encore. […] Mill l’a confondue avec les expériences ; il n’a pas distingué la preuve et les matériaux de la preuve, la loi abstraite et le nombre fini ou indéfini de ses applications.
Les modes d’investigation médicale usités par les naturalistes sont au nombre de trois : α.
Nous avons aujourd’hui un grand nombre d’Esprits agréables, qui semblent n’accumuler Poésies sur Poésies, que pour offrir davantage à la poussiere de tombeau.