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720. (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill

On fait la théorie de la science comme d’autres font la théorie de la végétation, de l’esprit, des nombres. […] Notre idée d’un corps ne comprend pas autre chose : nous ne connaissons de lui que les sensations qu’il excite en nous ; nous le déterminons par l’espèce, le nombre et l’ordre de ces sensations ; nous ne savons rien de sa nature intime, ou s’il en a une ; nous affirmons simplement qu’il est la cause inconnue de ces sensations. […] Il en serait des êtres comme des nombres, comme des fractions par exemple, qui, selon le hasard des deux facteurs primitifs, tantôt s’étalent, tantôt ne s’étalent pas en périodes régulières. […] Que cette traduction soit difficile ou non, peu importe ; qu’il faille souvent l’accumulation ou la comparaison d’un nombre énorme de faits pour y atteindre, et que maintes fois notre esprit succombe avant d’y arriver, peu importe encore. […] Mill l’a confondue avec les expériences ; il n’a pas distingué la preuve et les matériaux de la preuve, la loi abstraite et le nombre fini ou indéfini de ses applications.

721. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Conclusions »

Les modes d’investigation médicale usités par les naturalistes sont au nombre de trois : α.

722. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 192

Nous avons aujourd’hui un grand nombre d’Esprits agréables, qui semblent n’accumuler Poésies sur Poésies, que pour offrir davantage à la poussiere de tombeau.

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