Quand sur le bord de l’océan je regarde les vagues qui déferlent sur la grève, j’y vois des masses d’eau croulantes ; quand je les imagine, je puis leur prêter une voix lamentable qui parle de naufrages et de morts : Où sont-ils, les marins sombres dans les nuits noires ? […] Le peintre nous montre une surface grise sur laquelle se détache en noir la silhouette de quelques roseaux ; au-dessus un ciel sombre, qui s’éclaire seulement à l’horizon d’une vague lueur. […] Mais cette page imprimée n’est qu’une surface blanche maculée de noir.
Est-il vrai qu’en même temps que le « maître de Racine », — ou plutôt de Quinault et de Crébillon, du doucereux Quinault et du noir Crébillon, — Corneille soit aussi le « maître de Molière » ? […] Au-dessus d’une assez belle figure, il avait une perruque immense et, sur sa grande taille, un habit, ou plutôt une espèce de pourpoint de velours noir, veste et doublure de satin cramoisi, brodés en or, et une grande frange à crépines d’or au bas de sa veste, que sais-je ?
Quand il faisait une opération mentale de ce genre, il voyait les chiffres et opérait comme il aurait fait sur le tableau noir. […] Ce qu’on peut lui reprocher, c’est d’avoir trop simplifié le problème, d’en avoir négligé certains éléments, d’avoir, malgré l’abondance des faits réunis par lui, laissé de côté d’autres faits qui leur servent de correctifs, d’avoir, en un mot, poussé au noir un tableau déjà sombre en ; réalité. […] Il aimait plus tard à raconter les joies de cet enseignement ; comment, au fort de l’hiver, il descendait la rue Saint-Jacques, en frac noir et en escarpins, sans paletot pour se couvrir, mais insensible au froid et à la bise « tant était ardente, disait-il, la flamme intérieure ». […] , le grand drapeau du Saint-Empire, de ma chère Allemagne, noir, rouge et or !