Les Derniers Marquis et les Derniers Abbés étaient, nobles et prêtres, ce qui avait repoussé de l’herbe empoisonnée, qu’avait fauchée la guillotine. […] Je me l’imagine, au bonheur plat, mais enivré, qu’elle éprouve, cette philosophe et cette républicaine, à dire dans son livre, à toute page, que sa mère était noble.
Ils restreignent à on ne sait quel cercle noble étrangement choisi la suite des noms qui leur paraissent compter. […] Le rouge et la chartreuse ont cristallisé autour de faits et de lectures que nous connaissons, de rameaux d’arbres dont aujourd’hui « les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d’une mésange, sont garnies d’une infinité de diamants nobles et éblouissants : on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. » Un grand amour est proche de l’œuvre d’art, et il n’y a pas d’œuvre d’art qui ne soit parente de l’œuvre d’amour.
Et l’on peut se demander s’il comprit bien la pensée de Saint-Lambert, quand on le voit s’inspirer de cet épisode pour prêter au noble et généreux M. de Volmar, devenu le mari de Julie, le désir de nouer avec Saint-Preux une loyale et mâle amitié. […] De nobles matrones furent commises pour vérifier son pucelage, et tout fut dit. […] Seul, Hector Berlioz, noble et haut génie, mal servi par une technique courte et impure, soutient à l’écart, comme un prince exilé, les hautes traditions de la musique expressive. […] Qu’à côté de ce noble dévouement à des maîtres dont les tendances étaient fort opposées aux siennes, Saint-Saëns ait montré contre d’autres une âpreté regrettable, convenons-en. […] J’ai entendu avec la plus noble jouissance de l’esprit un Tristan décanté par le temps.