Il était brave jusqu’à l’audace, spirituel jusqu’à la fulgurance, et, s’il n’était pas noble, il disait, du moins, avec une modestie fière : « J’ai quatorze quartiers de roture ! […] Dans ces débats qui durèrent longtemps, et dans lesquels tout Paris se poussa pour voir ce noble spectacle d’un homme qui fait face à tout et qui est plus fort d’agilité, de sang-froid, de fascination et de ressources, que les odieux rétiaires qui voulaient le prendre dans les questions qu’ils lui tendaient pour le jeter à ses bourreaux ; dans ces débats, Suleau, on peut le dire, médusa ses juges de sa beauté, de son impassibilité, de sa moquerie, de sa grâce dans l’impertinence.
Ernest Charrière, le traducteur français, a changé, de son autorité privée, en : Mémoires d’un seigneur, ou Tableau de la situation actuelle des nobles et des paysans dans les provinces russes, — ce qui est, on en conviendra, un peu différent. […] Mémoires d’un seigneur russe, ou Tableau de la situation actuelle des nobles et des paysans dans les provinces russes, traduction de M.
Alfred Mortier Il faut louer en ses vers le souci des méditations nobles, des souhaits généreux et l’âpreté parfois éloquente de ses strophes.