Or, voilà le seul reproche que j’aie à faire à ce livre de tant de naturel : c’est de ne pas être signé naturellement du nom de la femme qui a pu l’écrire. […] Il a réussi, comme réussiront toujours les livres vrais dans les sociétés décadentes qui meurent de leurs mensonges, chez qui la langue littéraire est usée à force d’avoir servi, et où les esprits, brûlés par les piments d’une littérature à ses dernières cartouches et à ses dernières balles mâchées, reviennent aux livres qui apportent la sensation rafraîchissante du naturel, du primitif et du simple… Bien avant Cladel, madame George Sand avait eu l’idée de cette littérature de terroir ; mais elle ne pouvait y entrer que comme un bas-bleu qu’elle était, un bas-bleu armé de toutes pièces prises à l’arsenal de toutes les bêtises philosophiques, philanthropiques et démocratiques de ce temps, et gâtant tout de son bas-bleuisme et de ses préfaces explicatives. […] À ce compte, la naïveté, dans son involontaire simplicité de violette des bois, ne serait plus que l’instantanéité d’une combinaison inconsciente, trop rapide pour qu’on puisse l’observer, même en soi… Seulement, et quoi qu’il en puisse être d’ailleurs, il est bien évident que la femme de ces Récits de la Luçotte — qu’il m’est impossible d’appeler un auteur comme tout ce qui fait métier d’écrire — possède cette force mystérieuse, d’où qu’elle vienne, qui nous fait croire à ce redoublement de mystère : le naturel et la simplicité.
C’est dans la famille Duplessis qu’elle rencontra le fils naturel d’un colonel en retraite, M. […] C’est de la poésie, assurément, et si sincère qu’elle paraît naturelle. […] Écrire est, pour certaines personnes, aussi naturel que respirer. […] Les ténèbres ne vont pas à ce tempérament sain et naturel de l’écrivain. […] Il serait naturel de le croire ; ce ne serait pourtant pas exact.
L’éducation naturelle vaut l’assouplissement intellectuel. […] Le défaut d’une sensibilité naturelle et une éthique individualiste s’opposèrent cependant à la réalisation d’un tel concept. […] Les rites naturels étaient désormais abolis. […] Zola considère le roman comme un chapitre d’histoire naturelle. […] Il a exprimé des choses si naturelles et si banales !