» Puis de ce mouvement de colère il retombe, comme retombe la nature, dans une langueur de tristesse ; et il se rappelle les rêves de félicité qu’il faisait dans sa jeunesse. […] L’intelligence est de sa nature immobile ; elle resterait pendant l’éternité tout entière à contempler l’infini sans faire un mouvement, si une autre faculté ne lui imprimait pas ce mouvement ou cette activité. […] sur sa nature ? […] Elle conclut, parce qu’elle le sent, que l’homme est à la fois, pendant la durée de sa forme humaine, pensée et corps, esprit et matière, composé momentané, mystérieux et douloureux de deux natures ; que ces deux natures se répugnent, se tiraillent et s’efforcent sans cesse de rompre violemment le lien forcé qui les unit, parce que l’une, la matière, tend sans cesse à la dissolution et à la mort, l’autre, la pensée, tend sans cesse à l’affranchissement et à la vie. […] Ne rions donc pas de l’ouvrage de peur d’offenser l’ouvrier ; le rire ne comprend pas la nature, il la dégrade ; le rire ne console pas la souffrance, il l’attriste.
« Une grande tristesse me saisit le cœur à cet aspect, dit le Dante, car je reconnus là en suspens des âmes d’une grande nature et d’une haute vertu ! […] Lanciotto, disgracié de la nature, était d’une laideur repoussante, difforme, boiteux, avare et féroce. […] Le souvenir d’un de ces monuments de larmes, de ces pierres milliaires du pèlerinage de la vie au ciel, se représente avec tous ses accidents de lumière, d’ombre et de nature pittoresque à ma mémoire. […] « Je m’absorbai tellement dans son essence », dit-il, « que je devins semblable à Glaucus, qui, en se repaissant de l’herbe marine, devint de la nature des autres dieux. […] » Un chant tout entier est consacré à un récit des destinées politiques de l’Italie et à la gloire de Justinien ; Un autre à expliquer le mystère de Dieu sacrifiant son fils innocent représentant d’une nature coupable.
Édouard Rod qui ait soupçonné et senti, avec une sûreté surprenante, la nature intime de nos émotions. […] Et quoi qu’il soit une nature aussi distinguée que cultivée, je ne saurais oublier qu’il est encore un tempérament. […] Barrès bien plutôt que dans le giron de la Nature, d’arriver le plus vite possible. […] Leurs œuvres ne nous ont pas appris à aimer la Nature. L’amour de la Nature ne s’enseigne pas.