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802. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « II » pp. 21-38

Voici un passage entre dix autres : J’ai toujours peine à concevoir, écrit-il au père de Benjamin Constant (janvier 1776), comment une nation si agréable peut être en même temps si féroce, comment elle peut passer si aisément de l’opéra à la Saint-Barthélemy ; être tantôt composée de singes qui dansent, et tantôt d’ours qui hurlent ; être à la fois si ingénieuse et si imbécile, tantôt si courageuse et tantôt si poltronne. […] Il faut que ce soit un Français aussi Français que Voltaire qui dise de ces choses à sa nation d’alors et d’autrefois pour qu’on se permette de les répéter.

803. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire. »

Vous avez bien voulu m’y accorder mes entrées ; je suis bien tenté d’aller les mettre à profit, pour voir une nation respectable dont j’estime le caractère fort et prononcé, et pour causer avec vous, en les prenant sur le fait, des plus hauts mystères de la tragédie. […] J’ai affaire à une nation qui demande bien des ménagements quand on veut la conduire par les routes sanglantes de la terreur.

804. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet »

Il y a de ces sympathies d’homme à nation, de nation à homme.

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