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203. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267

Ancillon, en cela d’accord avec M. de Maistre, dit fort bien qu’à l’origine ce sont les princes qui ont formé les nations, et non point les nations qui ont fait les princes. […] La légitimité est ce lien mystérieux qui forme l’unité morale des nations ; et en ce sens elle est le consentement même des peuples. […] La nation anglaise, la première, a fait du droit divin un dogme antinational. […] Ils n’ont pas fait attention, d’une autre part, que cette unité morale qui fait qu’une nation est ; ils n’ont pas fait attention, disons-nous, que cette unité morale existait avant eux, qu’ils n’étaient pour rien dans la cause restée mystérieuse de son existence, et qu’une telle aristocratie ne pouvait être qu’artificielle.

204. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164

C’est que ce peuple, lorsqu’il vint en Neustrie, n’était ni un corps de nation, ni une race pure. […] Les Saxons en Angleterre. —  Persistance de la nation saxonne, et formation de la constitution anglaise. —  Persistance du caractère saxon et formation du caractère anglais. […] Ils font le corps de la nation, le corps laborieux, courageux, qui fournit la force. […] And ye shull understond that I have put this book out of Latin into French and translated it agen our of French into English, that every man of my nation may understond it. […] Tout cela remonte à la conquête et plus avant : It is reasonable to suppose that the greater part of those who appear to have possessed small freeholds or parcels of manors were no other than the original nation.

205. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 474-476

Le but de cet Ouvrage est moins de repaître la curiosité du Public sur l’origine, les progrès & les effets de cette cruelle maladie, que de présenter les moyens d’en délivrer la Nation & l’Europe entiere. […] Enfin il propose des moyens propres à délivrer la Nation de la petite vérole, & ces moyens different peu de ceux qu’on a employés pour chasser la peste de l’Europe.

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