Une comparaison, dit-on, pour l’éclat des armes, une autre pour le mouvement des troupes, celle-ci pour leur nombre, celle-là pour leur ardeur à combattre, une autre pour leur obéïssance. […] Cette image me paroît tout à-fait tendre et naturelle, et si je ne me trompe, ce souris mêlé de pleurs ; est mieux placé là que dans Andromaque, lorsqu’Hector lui rend son fils, parce qu’il n’y a pas alors matiere à sourire, et que le moment est très-douloureux ; au lieu que la douleur enfantine d’Astianax doit exciter ce mouvement dans Hector, sans pourtant interrompre la douleur dont il vient de se pénétrer lui-même.
Elle est toujours en mouvement, presque toujours en progrès, et à cause d’elle, nos institutions et nos lois sont sujettes au changement. […] On se la figura comme une sorte d’âme universelle qui réglait les mouvements divers des mondes, comme l’âme humaine met la règle parmi nos organes.
Isabelle s’empresse d’expliquer à la reine comment elle s’y prendra pour toucher le cœur de Cloriman : Mes yeux, pour commencer, apprendront de ma glace, Avec quels mouvements ils auront plus de grâce. […] Il savait ménager les incidents, placer çà et là, dans ses pièces, des traits heureux, des situations intéressantes, des mouvements forts et véhéments.