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2380. (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296

Une comparaison, dit-on, pour l’éclat des armes, une autre pour le mouvement des troupes, celle-ci pour leur nombre, celle-là pour leur ardeur à combattre, une autre pour leur obéïssance. […] Cette image me paroît tout à-fait tendre et naturelle, et si je ne me trompe, ce souris mêlé de pleurs ; est mieux placé là que dans Andromaque, lorsqu’Hector lui rend son fils, parce qu’il n’y a pas alors matiere à sourire, et que le moment est très-douloureux ; au lieu que la douleur enfantine d’Astianax doit exciter ce mouvement dans Hector, sans pourtant interrompre la douleur dont il vient de se pénétrer lui-même.

2381. (1898) La cité antique

Elle est toujours en mouvement, presque toujours en progrès, et à cause d’elle, nos institutions et nos lois sont sujettes au changement. […] On se la figura comme une sorte d’âme universelle qui réglait les mouvements divers des mondes, comme l’âme humaine met la règle parmi nos organes.

2382. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Isabelle s’empresse d’expliquer à la reine comment elle s’y prendra pour toucher le cœur de Cloriman : Mes yeux, pour commencer, apprendront de ma glace, Avec quels mouvements ils auront plus de grâce. […] Il savait ménager les incidents, placer çà et là, dans ses pièces, des traits heureux, des situations intéressantes, des mouvements forts et véhéments.

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