Déjà l’année dernière les Alliés craignaient fort le paysan et les partisans ; cette année, ce sera bien autre chose ; ce sera comme nous étions en Espagne, où le soldat aimait mieux mourir de faim que de s’éloigner de dix pas de leurs troupes. […] Ce qui peut se traduire ainsi : « Les pensées, les sentiments confiés à la harpe éolienne de Mme de Staël ne mourront pas. »
« Allons, disais-je l’autre jour à mon cher et spirituel confrère Viennet, qu’il y a toujours plaisir à lutiner, parce qu’il est en fonds de riposte et qu’il a plus d’une corde à son arc ; allons, il en faut prendre-son parti : la tragédie se meurt, la tragédie est morte.
Et ces cruautés exercées comme des gentillesses par d’indignes soldats nous sont décrites de point en point, j’en fais grâce : « C’était là, nous dit la Relation protestante, le plus fort de leur étude et de leur application que de trouver des tourments qui fussent douloureux sans être mortels, et de faire éprouver à ces malheureux objets de leur fureur tout ce que le corps humain peut endurer sans mourir. » Je fais la part des exagérations et des invectives vengeresses chez des âmes ulcérées, et pourtant on n’invente pas absolument de pareils actes dans leur détail et avec toutes leurs circonstances. […] L’année où il mourut (1721), M. de Boze, secrétaire de l’Académie, fit son éloge78.