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682. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « GLANES, PÖESIES PAR MADEMOISELLE LOUISE BERTIN. » pp. 307-327

Une femme d’un talent délicat, Mme de Bawr, ramenait quelquefois, comme conseil bienveillant, les mots de goût et de grâce. […] Il y a des mots qui détonnent ; des aspérités sortent de la trame ; toutes les couleurs ne s’y fondent pas. […] Ce mot muselès implique un effort. […] Il y a de ces mots que je n’aime pas à la fin des vers, gloutons, béant, infâme, mots trop crus, trop bruyants et claquants, pour ainsi dire, qui sont faits pour déplaire, à moins qu’il n’y ait nécessité expresse dans le sens de la pensée, et qu’on ne veuille à toute force insister dessus : mais, quand on ne les emploie qu’à titre d’épithète passagère et courante, ou d’utilité de rime, ils me font l’effet d’un cahotement, d’une détonation. […] Mais ce n’est que vers 1828 que cette école (j’emploie souvent ce vilain mot pour abréger) a pleine conscience et science d’elle-même, qu’elle s’organise avec plus d’étude et de sérieux, qu’elle marche en avant d’un air d’ensemble, chacun sur son point, et plusieurs avec originalité.

683. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome I

Ce mot comporte un caractère péjoratif. […] Traduisons pareillement ce mot d’athéisme. […] C’est un autre de ses mots. […] On a donné de ce mot beaucoup de définitions. […] Je voudrais dire pourquoi en quelques mots.

684. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre III. La Phèdre de Racine. »

Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux. […] Cette femme, qui se consolerait d’une éternité de souffrance, si elle avait joui d’un instant de bonheur, cette femme n’est pas dans le caractère antique : c’est la chrétienne réprouvée, c’est la pécheresse tombée vivante dans les mains de Dieu ; son mot est le mot du damné.

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